TORONTO, mardi 24 septembre 2024 — Kyndryl (NYSE : KD), le plus important fournisseur de services d'infrastructure informatique dans le monde, a annoncé aujourd'hui qu'elle travaille en collaboration avec l'Institut de cybersécurité et de protection des renseignements personnels au sein de l'Université de Waterloo, en Ontario, au Canada, afin d'appuyer la recherche essentielle associée à la protection et à la préservation de la confidentialité et de la sécurité des données.
Avec l’utilisation croissante des technologies axées sur les données telles que l'intelligence artificielle, l'infonuagique et l’Internet des objets, il y a également eu une augmentation significative des atteintes à la sécurité des données, des cyberattaques et des vols d’identités. Et même si l'informatique quantique n'en est encore qu'à ses débuts, elle représente un risque sérieux pour la sécurité des systèmes de communications actuels, lesquels misent sur des méthodes de chiffrement qui peuvent être facilement déjouées par les algorithmes quantiques.
En réponse à ces menaces pressantes et qui évoluent rapidement, on s'attend à ce que la recherche se concentre sur trois aspects fondamentaux :
- La gestion décentralisée des identités et des accès qui permet aux personnes et aux objets de partager facilement, de manière confidentielle et en toute sécurité leurs justificatifs d'identité sans dépendre d’une autorité centrale ou d’un intermédiaire. Ces technologies, comme la chaîne de blocs, peuvent offrir aux utilisateurs un meilleur contrôle et une plus grande propriété de leurs données afin de réduire les risques et les mauvais usages par des tiers.
- La cryptographie améliorant la protection des renseignements personnels qui permet que les calculs effectués sur les données demeurent chiffrés. Cela signifie que les informations sensibles peuvent être traitées avec le niveau maximal de protection des renseignements personnels et en conformité avec les réglementations mondiales.
- Les communications quantiques sécurisées qui permettent l’échange d’informations en toute sécurité sans interception ni altération par des ordinateurs quantiques. À titre d'exemple, les satellites peuvent permettre des communications quantiques sécurisées sur de longues distances, garantissant ainsi une protection des données à l'épreuve du temps tout en aidant à maintenir la conformité réglementaire et à accroître la confiance générale.
« Kyndryl comprend l'importance des collaborations avec le milieu universitaire afin de stimuler l'innovation et de créer un réel impact grâce à la recherche et au développement », a déclaré Antoine Shagoury, chef de la technologie chez Kyndryl. « L'Institut de cybersécurité et de protection des renseignements personnels de l'Université de Waterloo a réalisé des progrès considérables dans ces domaines importants et le travail que nous accomplissons ensemble est le reflet de notre engagement commun à relever les défis industriels et sociétaux en matière de sécurité de l'information et de protection de la vie privée. »
« En effet, la collaboration entre l'industrie et le milieu universitaire est la clé du développement de solutions complètes afin d'assurer la cybersécurité des Canadiens. La recherche interdisciplinaire au sein de l'Institut est unique parmi les universités canadiennes et la collaboration avec des entreprises telles que Kyndryl rend possible la recherche nécessaire pour identifier et atténuer les risques pour la sécurité de l'information tout en facilitant le recrutement d'étudiants diplômés prometteurs », a déclaré le Dr Anindya Sen, professeur et directeur exécutif intérimaire de l'Institut de cybersécurité et de protection des renseignements personnels. « Un engagement mutuel visant à améliorer les technologies de recherche de pointe s'aligne sur la vision des perspectives mondiales (Global Futures) de l'Université de Waterloo, une initiative stratégique dédiée à la résolution des défis les plus urgents de la planète comme la cybersécurité et la protection des renseignements personnels. »